Un projet ambitieux
Tout commence en 1965 quand le Baron Frédéric Rolin initie les travaux de déboisement du site du Bercuit. L’homme d’affaires et propriétaire terrien veut alors en faire un golf à l’américaine, adossé à un centre commercial, un centre récréatif, des piscines, des courts de tennis et un centre hippique. Un projet exceptionnel pour lequel il fait appel à un architecte de renommée internationale.
C’est Robert Trent Jones Sr. en effet qui dessine le parcours de 18 trous sur un terrain légèrement vallonné. Niché entre les pins, les bruyères et autres rhododendrons, le site accueille ses premiers joueurs en 1967.
Un « Country Club » So British
Le choc pétrolier de 1973 laisse des traces. Au cours des dix années suivantes, les groupes d’investisseurs de messieurs Ephraïm Ilin et Charlie De Pauw tentent successivement de redresser la barre. Sans succès.
Ce sont finalement des membres du club qui laissent parler leur passion pour ce sport. Ils rachètent le terrain de golf et ses installations pour en assurer la pérennité. Le 29 décembre 1982, ils créent l’ASBL « Golf du Bercuit » et la SA « Golf et Sporting Club de Grez-Doiceau ».
Depuis, le club n’a cessé de se développer et de se moderniser pour offrir un lieu convivial aux golfeurs et à leurs familles, mais pas seulement. Le Club-House, entièrement rénové en 2008, offre également deux salles de séminaires pour des événements professionnels ou privés. En hommage à l’architecte du parcours, la plus grande a été baptisée « Salle Robert Trent Jones ».
Un terrain de championnat
Rien de plus prestigieux pour un terrain de golf que d’être sélectionné pour organiser un Open. La Fédération Royale Belge de Golf et les Associations de joueurs professionnels nous ont fait cet honneur à 7 reprises :
- En 1988 pour le Mens Open, remporté par José Maria Olazabal
- Entre 1989 et 1994 pour le European Ladies Masters
Le Bercuit, ce parcours « difficile mais fairplay » d’après la célèbre Marie-Laure de Lorenzi, a déjà accueilli les plus grandes stars. Petit coup de cœur de J.M. Olazabal lors de sa venue : le trou numéro 9 de 531 mètres, à l’époque le par 5 le plus long de Belgique.